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La Saga des Hommes-dieux : Le Fleuve de l'Éternité : "Le Faiseur d'Univers" Titre original : - The Maker of Universes -, 1965 Quatrième de couverture : Robert Wolff est amnésique : il ne garde aucun souvenir des vingt premières années de sa vie. Après une carrière consacrée à l'étude des langues anciennes, il visite un pavillon où il songe à prendre sa retraite. C'est là qu'il découvre une corne mystérieuse qui lui donne accès à un univers parallèle. Univers étrangement familier : ses habitants ressemblent aux personnages de la mythologie antique. Ce monde perdu a-t-il un rapport avec l'enfance perdue de Robert Wolff ? Celui-ci traverse l'épreuve du rajeunissement et se lance dans une quête fantastique et périlleuse, à la recherche du créateur secret de cet univers factice, qui pourrait bien (sait-on jamais ?) lui livrer le secret de sa propre origine. Résumé : Le son d'une trompe provenant d'un placard dont on a constaté il n'y a pas une minute qu'il ne contenait rien ; un rouquin nommé Kickaha, entouré de toutes part par des gworls difformes, qui vous lance précipitamment ce même instrument à travers un mur qui existait bel et bien il y a quelques secondes à peine... Décidément, le début de départ à la retraite de Robert Wolff risque d'être quelque peu mouvementé. Le monde parallèle qu'il découvre pourrait sortir tout droit d'un livre sur la mythologie avec ses êtres mi-humains mi-animaux comme les sirènes, les centaures et autres harpies. A la différence près que les créatures qui y vivent ne paraissent pas toutes aussi attentionnées que Chryséis, fille de Chrysès, prêtre d'Apollon dans la Grèce antique il y a 3000 ans de cela. De plus, le "Seigneur" qui a créé ce monde ne semblait pas dans une forme éblouissante au moment de remplir la cervelle de ses créatures. A moins que ce ne soit dû à cet environnement abêtissant et oisif... Quoi qu'il en soit, Wolff est bien décidé à aller trouver ce Seigneur, qui pose plus de problèmes qu'il n'en résout, dans son Palais même situé au sommet du 4ème et dernier monolithe planétaire, l'Idaquizzoorhus. Mon avis :-)) A partir d'une situation tout à fait banale, Farmer nous projette en quelques pages dans un monde constitué de plusieurs niveaux de taille décroissante, disposés les uns sur les autres et séparés par d'immenses monolithes verticaux : Le Jardin d'Okéanos, l'Amérindie, le Dracheland et enfin l'Atlantide. Débutant sur une note plutôt SF, on s'insinue peu à peu dans un mode Fantasy avec plaisir en suivant les périples de Wolff et de Kickaha à travers tous ces paysages, la menace constante des gworls et des "Yeux du Seigneur" qui planent sur eux ne faisant rien pour faciliter leur parcours. Extrait :
"Le monde du Fleuve" Prix Hugo 1971 Quatrième de couverture : Le jour du grand cri, tous les humains qui avaient jamais vécu se réveillèrent, nus, sur les rives d'un fleuve immense, le Fleuve de l'éternité. Ils étaient trente ou quarante milliards entremêlés, issus de toutes les époques et de toutes les cultures, parlant chacun sa langue, ayant chacun sa conception de l'au-delà, et immensément surpris de se retrouver vivants. Parmi eux, des ressuscités célèbres en leur temps, l'explorateur Richard Burton, Sam Clemens, alias Mark Twain, Jean sans Terre, Hélène de Troie, Cyrano de Bergerac, Mozart, Ulysse. Et tous les autres. Tous, ils se demandent qui a construit ce monde impossible, qui les a ramenés à la vie. Et pourquoi ? Il a fallu le talent immense de Philip José Farmer pour évoquer cet univers picaresque, démesuré, à la dimension du passé et de l'avenir de l'humanité, où se mêlent avec allégresse science-fiction, aventures et histoires authentiques.
Le Monde du Fleuve a obtenu le prix Hugo et constitue le premier volume d'une vaste fresque, Le Fleuve de l'éternité, qui compte quatre autres titres. Un des chefs-d'œuvre incontestés de la science-fiction. Mon avis <;-D Du grand, du beau Farmer ! On est happé par cette histoire, étrange et captivante dès le début : imaginez l'humanité toute entière, partant des hommes les plus primitifs comme les "titanthropes" préhistoriques jusqu'aux visiteurs les plus inattendus comme cette poignée d'extraterrestres qui atterrissent sur terre dès 2008, en passant par tous les peuples de toutes les époques qui aient jamais existées, imaginez donc que tout ce beau monde ressuscite sur les deux rives d'un fleuve inconnu, avec pour tout équipement une petite boîte carrée (contenant des couverts !) accrochée au poignet. Et là, commence de la SF de haut vol :)) Où sont-ils, pourquoi, qui est capable de faire cela, est-ce le purgatoire, l'enfer ou même le paradis ? Pourquoi chaque fois qu'un individu meurt de nouveau auprès de ce fleuve, il renaît le lendemain plus en amont ou plus en aval de ce fleuve qui n'en finit pas ?? C'est ce que Richard Burton, grand explorateur ressuscité parmi tant d'autres, veut découvrir par tous les moyens. Extrait :
"Le bateau fabuleux" Quatrième de couverture : Richard Burton, qui s'était réveillé avec toute l'humanité au bord du Fleuve de l'éternité, voulait percer le mystère des Éthiques. Et pour cela, il disposait de l'aide de l'un des Éthiques qui semblait avoir trahi son peuple. Il lui fallait remonter l'immense Fleuve jusqu'à sa source où des rumeurs situaient une tour énorme, siège des Éthiques. Et donc traverser à bord du bateau fabuleux de Sam Clemens, plus connu sous le nom de Mark Twain, une multitude de territoires où les humains s'adonnaient à leurs folies habituelles. Généralement meurtrières. Mais on ne meurt pas durablement sur le monde de l'éternité. A moins qu'on ait épuisé son quota de vies. Mon avis :-)) On retrouve cette fois Sam Clemens, alias Mark Twain, en compagnie du titanthrope Joe Miller, dans un farouche marathon pour la construction du gigantesque bateau à aubes qui pourrait leur permettre de découvrir les sources du Fleuve de l'éternité. Mais les matériaux récupérables à la suite de la chute d'une énorme météorite suscitent la convoitise de toutes les nations alentours, qui ne reculeront devant aucune traîtrise pour conquérir toujours plus de territoire... La quête du Fleuve se poursuit, le mystérieux Éthique rebelle semble toujours aux aguets, et les douze élus se rassemblent petit à petit. Cette saga continue de captiver, épreuve après épreuve :) Extraits :
"Le noir dessein" Titre original : The Dark Design, 1977 Quatrième de couverture : Le Fleuve de l'Éternité, long de trente-deux millions de kilomètres, serpente à la surface d'une planète spécialement remodelée par les Éthiques pour accueillir quarante milliards d'humains ressuscités. Toute l'humanité est un extra-terrestre. Dans quel but ? C'est la question que se posent Sam Clemens, Richard Burton, Jack London et Savinien Cyrano de Bergerac. La clef de l'énigme se trouve-t-elle dans la tour géante entrevue au pôle Nord comme le prétend un "mystérieux inconnu" qui est apparu à certains d'entre eux ? Avec celle de l'immortalité définitive. Après un premier échec, nos héros remontent à l'assaut par la voie du Fleuve et par celle des airs, aiguillonnés par la volonté de savoir et le désir d'entraver les projets sinistres de certains des occupants de la tour. Mon avis :-)) C'est avec plaisir que l'on retrouve Burton, Cyrano, Frigate et les autres pour une nouvelle étape dans la résolution de l'énigme de ce monde du Fleuve. Les aventures se succèdent dans différentes zones du Fleuve, se focalisant toutes sur les moyens possibles et imaginables d'atteindre la mythique tour située, dit-on, au pôle Nord. Dans la région de Parolando, l'état pacifiste, après le relatif échec de la construction du bateau à aubes de Sam Clemens, une autre idée visant à fabriquer un immense ballon dirigeable se met en place. Avec à sa tête Firebrass et l'obstinée Jill Gulbirra, ce projet attire par le bouche-à-oreille tous les rescapés du Fleuve sachant piloter, impatients de participer à l'entreprise la plus susceptible de révéler les secrets de la tour du pôle. D'autant plus que le temps presse : les résurrections qui semblaient devoir durer éternellement se sont inexplicablement arrêtées... Serait-ce la faute des Éthiques, aux desseins obscurs et dont le "mystérieux inconnu" renégat dresse un tableau peu attrayant ? Certains des "élus" touchent au but, ils n'en ont jamais été aussi près. Mais bien des rebondissements les attendent, les Éthiques ainsi que leurs agents infiltrés dans la population ne sont pas près de renoncer à leurs distractions sur ce Monde du Fleuve... Des éléments importants sont révélés, les motifs des inventeurs de ce monde s'affinent, et nos héros accumulent l'expérience qui leur sera nécessaire pour venir à bout des difficultés qui se dressent sans cesse : même si certains passages sont des rappels des volumes précédents et si d'autres paraissent superflus, on ne regrette pas ces 537 pages de bonheur :) Extraits :
Liens concernant Philip José Farmer et son oeuvre : - http://www.mindspring.com/~ledzep/ Le site non officiel des fans - en anglais -
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