Katherine Kurtz

 

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La saga des Derynis

- Les chroniques des derynis :

Le réveil des magiciens

La chasse aux magiciens

Le triomphe des magiciens

- Les Légendes de Camber de Culdi

- Les Chroniques du Roi Kelson

- Les Héritiers de Saint Camber

SFantasy, littérature de science-fiction et de fantasy : résumés, avis de lecture, genres, grands auteurs...

"Le réveil des magiciens"

Titre original : - Deryni Rising -, 1970

Katherine Kurtz : le réveil des magiciens

Quatrième de couverture :

Dans l'excitation d'une chasse à courre, le roi Brion d'Haldane sent une main invisible lui broyer le cœur. En apparence, il a eu un malaise mortel. Mais quelqu'un, dans l'ombre, travaille à l'extinction de sa lignée, à la subversion de son royaume, à l'asservissement de son peuple.

Kelson, le jeune fils du roi, se retrouve seul pour recueillir son héritage. Les assassins ont le champ libre : des couloirs secrets d'une citadelle de pierre aux cryptes enchâssées dans les sous-sols d'une cathédrale, ils vont tuer des innocents, violer des sépultures, évoquer des monstres...

Jusqu'au réveil des Derynis, ces sorciers craints et haïs pour leurs pouvoirs magiques, pourchassés par l'Église, mais fidèles au roi et au royaume, et capables d'aller jusqu'à la mort pour défendre leurs idéaux.

 

 SFantasy, littérature de science-fiction et de fantasy : résumés, avis de lecture, genres, grands auteurs...

"La chasse aux magiciens"

Titre original : - Derynis Checkmate -, 1972

Katherine Kurtz : la chasse aux magiciens

Quatrième de couverture :

Un guérisseur, Warin de Grey, se croit envoyé par Dieu pour exterminer les Derynis et ceux qui les soutiennent. Seigneur d'une troupe de gueux, héros du petit peuple des villages, il finit par ébranler le pouvoir du jeune duc Alaric Morgan.

Or Alaric est le champion du roi Kelson, qui vient de monter sur le trône de ses pères, et dont les ennemis n'ont pas désarmé. L'évêque Loris, obsédé par la haine qu'il voue aux magiciens, veut entraîner toute l'Église du royaume dans une chasse meurtrière. Pour lui, la rébellion de Warin est une occasion inespérée.

La magie est la meilleure et la pire des choses : une vieille sorcière à moitié folle va jeter un sort monstrueux contre deux jeunes fiancés. L'évêque n'a pas tous les torts. Mais pourquoi diable ce saint homme est-il si avide de massacres ? L'amour, la rage, la mort forment le piège fatal où se débattent les Derynis traqués.

SFantasy, littérature de science-fiction et de fantasy : résumés, avis de lecture, genres, grands auteurs...

"Le triomphe des magiciens"

Titre original : - High Deryni -, 1973

Katherine Kurtz : le triomphe des magiciens

Quatrième de couverture :

Kelson, le jeune roi de Gwynedd, est en grand péril. Alaric Morgan et Duncan McLain, ses amis fidèles, ont été excommuniés par des évêques félons et doivent se cacher pour le servir. Le duché d'Alaric est frappé d'interdit ; ses campagnes sont livrées aux bandes de Warin de Grey, ce guérisseur fanatique qui se croit chargé par Dieu d'exterminer les Derynis. Kelson et son royaume sont menacés du même sort.

Mais Wencit, roi de Torenth, rassemble ses armées pour frapper Gwynedd dès que les cols deviendront praticables. Le temps n'est plus aux querelles : Kelson doit sauver son royaume, rallier les évêques, restaurer l'unité de son peuple.

Dans l'ombre de mystérieux conseils se décide le sort des onze royaumes. Chacun poursuit ses propres fins, quitte à trahir et à tuer pour les atteindre. Les vies d'Alaric et de Duncan sont en jeu sans qu'ils le sachent. Pour échapper aux maléfices des magiciens, ils devront aller jusqu'au bout de leurs pouvoirs et de leur courage.

SFantasy, littérature de science-fiction et de fantasy : résumés, avis de lecture, genres, grands auteurs...

- Par Jean-Marc Suzzoni -

J'aimerai attirer ici votre attention sur une saga médiévale et fantastique baignant dans un rare climat d'intrigues politiques, de persécutions religieuses, de magie et de mort...

"Beurk ! Encore de la Fantasy", dirons les râleurs qui n'aiment que la Hard-science pure et dure (celle de Hal Clement)...

"Beurk ! Encore du Médiéval", diront les fans de la Psy-Speculative-Fiction...

"Beurk ! Encore un auteur féminin", dirons les machos et autres misogynes de service...

"Ouais, encore de la Fantasy ! Et Médiévale ! Et écrite par une Femme...", répondra le pseudo-critique auteur de ces lignes. "Que voulez-vous, c'est la vie..."

 

L'auteur

Katherine Kurtz est née en 1944 à Coral Gables en Floride durant un ouragan, ce qui lui fait dire dans divers articles biographiques que sa venue au monde s'est finalement réalisée sous de très favorables auspices. Après des études de chimie, un essai vers la médecine, elle obtint un Master of Arts en histoire médiévale anglaise à UCLA. Mais, avant de devenir écrivain professionnel, elle travaillera durant une douzaine d'années pour l'Académie de Police de Los Angeles...

Elle vit actuellement en Irlande dans un vieux manoir avec ses chats, son mari, l'écrivain et scénariste Scott McMillan et... deux fantômes. On sait aussi que, comme Marion Zimmer Bradley et Poul Anderson, elle est membre de la Société des Anachronismes Créatifs.

Outre la saga des Derynis, elle est l'auteur de diverses nouvelles et de 2 romans de Science Fantasy : Lammas Night (1983) et Legacy of Lehr (1986). Elle est aussi co-auteur avec Deborah Turner Harris de la série des "Adept" : une suite de 5 romans policiers baignant dans l'occultiste (bientôt 6). Plus récemment (1996) un roman Two Crowns for America, dont l'action est située durant la Guerre d'Indépendance Américaine, mêlant histoire réelle et "mystérieuse", franc-maçonnerie et "what-if", a favorablement attiré l'attention des critiques US.

 

L'œuvre

Actuellement, nous avons à notre disposition en français 8 volumes, bientôt 9, de la saga des Derynis, et pour une fois Pocket fait traduire et édite les textes dans leur ordre d'écriture. Ceux-ci se répartissent en plusieurs trilogies :

Les Chroniques des Derynis :

- Le Réveil des Magiciens - (Deryni Rising, 1970)

- La Chasse aux Magiciens - (Derynis Checkmate, 1972)

- Le Triomphe des Magiciens - (High Deryni, 1973)

Les Légendes de Camber de Culdi :

- Roi de Folie - (Camber of Culdi, 1976)

- Roi de Douleur - (Saint Camber ,1979)

- Roi de Mort - (Camber the Heretic, 1981)   (Lauréat du Balrog Award)

Les Chroniques du Roi Kelson :

- Le Bâtard de l'Évêque - (The Bishop's Heir, 1984)

- La Justice du Roi - (The King's Justice, 1985)

- La Quête de Saint Camber - (The Quest for Saint Camber, 1986)

Les Héritiers de Saint Camber :

- Le Calvaire de Gwynedd - (The Harrowing of Gwynedd, 1989)

- L'Année du Roi JavanKing - (Javan's Year, 1992)

- Le Prince félon - (The Bastard Prince, 1994)

Le dernier roman deryni :

- King Kelson's Bride ,1997

En marge de la saga proprement dite, Katherine Kurtz a réalisé 2 anthologies deryni : The Deryni Archives (1986) et Deryni Magic (1991) et, avec Robert Réginald, un guide deryni : Codex Deryniux.

 

L'univers

L'auteur a créé dans un premier temps un univers médiéval proche du XIVème siècle anglais, centré sur un royaume imaginaire, Gwynedd (d'après le nom d'un ancien royaume gallois...), et sur une dizaine de duchés ou de principautés (qui eux portent des noms irlandais ou écossais...) vassaux des rois de Gwynedd. Au sud et à l'est de ce royaume, au-delà d'un bras de mer, on trouve celui de Bremagne, et plus loin encore les royaumes désertiques des émirs de R'Kassi... Contrairement aux classiques et démesurés univers de fantasy, celui que nous propose Katherine Kurtz est singulièrement réduit (un peu trop peut être...)

Les rois de Gwynedd dirigent leur royaume avec le soutien de leurs féaux (rien de plus normal dans un univers médiéval) mais aussi avec le ferme appui d'une église monothéiste chrétienne, qui en a tous les caractères (avec parfois de subtiles modifications) : organisation séculière ou régulière, rites, objets liturgiques, architectures, symboles... Tous les caractères sauf un : tout ce qui tourne autour de la papauté est absent. Mais quoi de plus normal pour une spécialiste du Moyen Age anglais que de créer une Église Anglicane ?

Pas de pape, ni de cardinaux donc, mais des magiciens : les Derynis... Une très faible fraction de la population de cet univers possède des pouvoirs magiques innés, transmis par les femmes, ou acquis, transmis par les hommes (une petite base de la génétique derynie se trouve à la fin du 3ème volume de la première trilogie : Le Triomphe des Magiciens). Ayant tendance à l'endogamie, les Derynis sont peu nombreux. La méfiance des humains non-derynis, face à la magie, la haine latente induite par la hiérarchie religieuse, le souvenir des exactions de certains rois derynis usurpateurs du trône de Gwynedd, tous cela fait que les Derynis sont au mieux frappés d'ostracisme, au pire persécutés dans d'abominables massacres...

 

Les Intrigues, trilogie par trilogie.

Katherine Kurtz écrit ses romans par groupe de trois. De plus chaque trilogie se situe durant une période particulière du cycle. Si chaque roman peut à la rigueur se lire indépendamment, la conclusion finale d'une trilogie se trouve évidemment à la fin du troisième roman de chaque petit cycle. Il vaut donc mieux donc les lire dans l'ordre d'écriture.

 

Les Chroniques des Derynis

Au cours d'une partie de chasse, Brion Haldane, le roi de Gwynedd, meurt d'une crise cardiaque, provoquée par une puissante magicienne derynie Charissa de Tolan. Le fils de Brion, Kelson, jeune homme de 14 ans, doit donc succéder à son père. Son premier ordre royal est de faire revenir à la cour de Rhemuth le général Alaric Morgan, le Duc de Corwyn, l'un des rares Derynis de Gwynedd qui ose afficher ses origines et ses pouvoirs. Morgan est en effet le seul conseiller de Brion qui sache comment transmettre à Kelson les pouvoirs magiques, considérés comme divins, innérants à la charge royale dans la dynastie des Haldanes.

Dans la période troublée qui s'ouvre, le jeune successeur de Brion devrait en avoir grand besoin : révoltes localisées, frondes ou complots de certains nobles, emprise croissante de la hiérarchie religieuse et surtout guerre probable avec Wencit de Torenth, un Haut Deryni, souverain d'un royaume oriental limitrophe.

Mais au Conseil de Régence, Jehana, la veuve de Brion, soutenue par plusieurs nobles et par des évêques conservateurs, veut faire condamner Morgan comme traître et hérétique, afin que son fils ne perde pas son âme en étant corrompu par la magie derynie...

Dans cette trilogie initiale, Katherine Kurtz nous fait découvrir son univers. Elle use peut-être de la simplicité en centrant l'intrigue sur un personnage adolescent dans le premier roman. Toutefois, rapidement, ce sont Alaric Morgan et Duncan McLeod (ce dernier est le confesseur du roi) qui prendront le plus d'importance dans les deux autres volumes.

Suivant l'adage : "Meilleur est le méchant, meilleur est le film", l'auteur a aussi beaucoup travaillé ces importants personnages : les évêques Patrick Corrigan et Edmund Loris (surtout ce dernier) sont particulièrement réussis : intolérants, tortueux, violents, fourbes à souhait... Les responsables de la nouvelle chasse aux Derynis sont parfaits ; Wencit de Torenth et Charissa de Tolan devenant par comparaison presque fades.

 

Les Légendes de Camber de Culdi

Deux cents ans avant la naissance de Kelson Haldane, le royaume de Gwynedd était sous la domination d'une famille de rois derynis : la dynastie festillienne. Presque un siècle plus tôt en effet, ceux-ci avaient usurpé le pouvoir au roi Ifor Haldane, le massacrant lui et tout sa famille, afin de détruire sa filiation à tout jamais. Imre, le jeune roi deryni actuel n'est pas un bon roi comme ont pu l'être les Festil, ses ancêtres, et Blaine, son père. Camber McRorie, le Comte de Culdi, un Haut Deryni, qui fut le conseiller principal de Festil III et de Blaine, ne voulant pas cautionner les exactions et cruautés d' Ifor s'est retiré sur sa terre seigneuriale, loin de la vie politique du royaume.

Pourtant, en dépit du massacre, un Haldane a survécu. Le fils de ce dernier, un vieillard à l'agonie maintenant, se cache sous le nom populaire de Daniel Drapier. Sur son lit de mort, il révèle à Rhys Thuryn son médecin deryni, et gendre de Camber, à la fois son nom réel et l'existence de son propre petit-fils : un modeste moine cloîtré sous le nom de Benedict, ultime espoir pour Gwynedd.

Rhys Thuryn et son beau-frère et ami, le prêtre Joram McRorie, fils de Camber et membre de l'ordre religieux deryni militaire de Saint-Michael, vont tenter de retrouver Cinhil Haldane pour abattre Imer et remettre sur le trône de Gwynedd la lignée humaine des Haldane, sans savoir qu'ils allaient par là même provoquer à retardement une des plus terribles persécutions subies par les Derynis.

Camber de Culdi, alias Saint Camber, apparaissait de façon anecdotique et incongrue dans la première trilogie... Dans celle-ci, sur un fond d'intrigues souvent très cruelles et donc très réalistes, l'auteur nous conte ici la façon dont un personnage devient un être mythique. Les titres français des romans font référence aux trois rois qui traversent l'histoire : le fou et cruel Ifor, le malheureux Cinhil Haldane, plus prêtre en quête de sainteté que souverain, et le jeune et manipulé Alroy, qui laisse s'organiser un terrifiant massacre.

 

Les Chroniques du Roi Kelson

Cette trilogie est la suite directe de la première. Kelson, que certains de ses conseillers aimeraient bien marier, est en but à une nouvelle crise religieuse suscitée par l'ignoble Edmund Loris (ne jamais se débarrasser du Grand Méchant, il peut resservir !) et par la révolte de la famille princière qui règne sur le Protectorat de Meara. Cette fois-ci, dans les deux premiers romans de cette trilogie, c'est Duncan McLeod qui est au centre de l'histoire. Le dernier volume montre Kelson, dans une périlleuse situation, éloigné de sa capitale où un de ses cousins espère fortement prendre sa place.

 

Les Héritiers de Saint Camber

Cette série de trois volumes se situe juste après l'accès au trône d'Alroy Haldane et raconte la suite des persécutions subies par les Derynis sous les règnes des frères d'Alroy : Jawan et Rhys Haldane et la continuité de l'œuvre secrète du Conseil Cambérien par les descendants survivants de Camber.

Il semblerait qu'une nouvelle trilogie se développe avec le personnage de Kelson en point de mire, puisque le dernier roman deryni, King Kelson's Bride, a un titre en rapport...

 

Mon point de vue

Bien qu'abondamment pourvus en divinités (souvent anciennes et maudites, à la Fritz Leiber ou à la Clark Ashton Smith...) les univers médiévaux fantastiques de la littérature de fantasy classique (je parle ici des romans antérieurs à la montée en puissance de la novélisation des univers des Jeux de Rôles comme TSR le fit pour DragonLance et les Royaumes Oubliés... par exemple) ont souvent eu un défaut : la composante ecclésiastique de ces mondes était rarement prise en compte. Ou si elle l'était, c'était souvent de façon ironique : Ka le terrifiant de L. Sprague de Camp, en est un bon exemple...

Les personnages principaux étaient rarement des prêtres ; les cérémonies religieuses guère évoquées, sinon pour la classique scène du sacrifice de la jeune vierge... Katherine Kurtz a, dès 1970, trouvé un angle d'approche différent pour sa fantasy médiévale : elle crée des personnages de religieux et un univers où la religion et ses à-côtés, tant cérémoniaux qu'éthiques, sont les moteurs des intrigues.

Le défaut principal que je trouve à cette saga concerne l'étroitesse de l'univers, sa géographie en fait et certains usages mal à propos des textes évangéliques liés à ce sujet. En effet si l'auteur veut utiliser le texte de la conversion de Saint Paul sur le Chemin de Damas..., il eut mieux valu pour la cohérence de l'œuvre que Damas et la Syrie existassent dans cet univers...

En dépit de cette critique qui tient au fait que l'auteur n'a pas assez travaillé la géographie de son univers avant d'écrire quoi que ce soit, comme tout bon auteur de fantasy qui se respecte, j'aime beaucoup, énormément même, l'œuvre de Katherine Kurtz.

- Jean-Marc Suzzoni -

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Liens concernant Katherine Kurtz et son oeuvre :

http://www.deryni.net/ Le site officiel - en anglais -

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