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Une histoire de la science-fiction 1- Les premiers maîtres : 1901 – 1937 5- La science-fiction française : 1950 – 2000 "Les premiers maîtres : 1901-1937" Quatrième de couverture : A quoi se fier quand les lois les plus élémentaires de la physique et de la géométrie euclidienne ne peuvent vous protéger de prédateurs d'outre-temps ? Peut-on rester sain d'esprit après s'être trouvé confronté au dieu-poisson, l'idole impie du peuple des abysses ? Et quand un robot s'avère en tout point l'être parfait, est-il possible de l'aimer comme son prochain ? Anticipation, space opera, fantasy, weird fantasy... Toutes les facettes de la science-fiction classique sont déjà présentes alors qu'elle ne fait que naître comme courant littéraire à part entière. Jacques Sadoul présente ici un florilège de textes fondateurs d'Abraham Merritt, Howard P. Lovecraft, Robert E. Howard, Stanley G. Weinbaum ou encore Lester Del Rey, entre autres, qui témoignent de la richesse et de l'originalité d'un genre qui aura marqué l'imaginaire de notre siècle. Les nouvelles : - Abraham Merrit : Les êtres de l'abîme (People of the Pit, 1918) - Howard P. Lovecraft : Dagon (Dagon, 1923) - Franck Belknap Long : Les chiens de Tindalos (The Hounds of Tindalos, 1929) - Robert E. Howard : Les miroirs de Tuzun Thune (The Mirrors of Tuzun Thune, 1929) - Stanley G. Weinbaum : L'odyssée martienne (A Martian Odyssey, 1934) - Harl Vincent : Les rôdeur des terres incultes (Prowler of the Wastelands, 1935) - Clark Ashton Smith : La mort d'Ilalotha (The Death of Ilalotha, 1937) - Lester des Rey : Hélène A'lliage (Helen O'Loy, 1938) "L'âge d'or : 1938-1957" Quatrième de couverture : La ville... Il a décidé de la détruire. Mais le Léviathan de béton et d'acier engage une lutte titanesque pour se défendre... Un système solaire disparaît, un monde s'éteint... Quelle entité supérieure peut impunément s'octroyer le droit de détruire une civilisation au profit d'une autre ? Alors que le siècle vit ses plus grands bouleversements, la science-fiction entre dans son âge d'or. Mondes post-apocalyptiques, voyages exploratoires dans l'espace, paradoxes temporels... Le genre se tourne plus ouvertement vers la prospective scientifique, et les écrits se font reflet des inquiétudes contemporaines. Jacques Sadoul a rassemblé ici onze nouvelles classiques de A.E. Van Vogt, Richard Matheson, Ray Bradbury, Arthur C. Clarke ou Robert Heinlein, parfaitement représentatives d'un courant littéraire qui devient incontournable. Les nouvelles : - A.E. Van Vogt : Bucolique (Process, 1950) - Jack Lewis : Qui a copié ? (Who's cribbling ?, 1953) - Robert Abernathy : Un homme contre la ville (Single combat, 1954) - Charles L. Harness : L'enfant en proie au temps (Child by Chronos, 1953) - Ray Bradbury : L'éclat du phénix (Bright Phœnix, 1963) - Robert Heinlein : Ces gens-là (They, 1941) - Robert Sheckley : La Clé Laxienne (The Laxian Key, 1954) - Richard Matheson : Cycle de survie (Pattern for Survival, 1955) - Arthur C. Clarke : L'étoile (The Star, 1955) - Clifford D. Simak : Escarmouche (Skirmish, 1950) - Fredric Brown : F.I.N. (E.N.D., 1961) "L'expansion : 1958-1981" Quatrième de couverture : Au sein d'un monde déshumanisé, où tout rapport affectif entre deux êtres est proscrit, comment faire revivre le simple mais vital sentiment de l'amour ? Apparences trompeuses de la "réalité"... de quelle façon l'appréhender quand on se découvre soi-même non réel, machine humaine, ou que chaque instant vécu l'est avec la douloureuse prescience de ce que sera l'avenir proche ? Durant cette période de transformations et de contestations, la science-fiction s'attache à l'analyse inquiète d'un quotidien que le "progrès" rend toujours plus cauchemardesque : pollution, violence urbaine, destructions naturelles... Huit textes de Philip K. Dick, Harlan Ellison, Norman Spinrad, Robert Silverberg ou Orson Scott Card, qui attestent de l'extraordinaire pertinence d'une littérature interrogeant son époque avec une redoutable acuité. Les nouvelles : - Bob Shaw : Lumière des jours enfuis (Light of Other Days, 1966) - Harlan Ellison : La bête qui criait "amour" au cœur du monde (The Beast That Shouted Love at the Heart of the World, 1968) - Philip K. Dick : La fourmi électrique (The Electric Ant, 1969) - Ursula K. Le Guin : Ceux qui partent d'Omelas (The Ones Who Walk Away from Omelas, 1973) - Norman Spinrad : L'Herbe du Temps (Weed of Time, 1970) - C. J. Cherry : Cassandra (Cassandra, 1978) - Robert Silverberg : Groupe (In the Group, 1973) - Orson Scott Card : Sonate sans accompagnement (Unaccompanied Sonata, 1979) "Le renouveau : 1982-2000" Quatrième de couverture : Visions de demain, d'un avenir trop proche... Un avenir dans lequel les pirates informatiques, hybrides cybernétiques de chair et de métal, commettent leurs méfaits dans les univers virtuels générés par des ordinateurs connectés en réseau. Un avenir où la dictature du "politiquement correct" confine à l'absurde et met en péril l'éducation des jeunes générations. Un avenir où l'intervention des Résurrectionnistes transforme peu à peu le monde en une vaste nécropole... A l'aube du nouveau millénaire, la science-fiction doit faire face au plus important défi de son existence : continuer à penser le futur alors que les évolutions sociales, scientifiques et technologiques ne cessent de se précipiter et tendent à remettre en cause la capacité unique de cette littérature à prédire l'évolution du monde. Sept auteurs proposent ici leur réponse à ces nouveaux enjeux. Les nouvelles : - William Gibson : Gravé sur chrome (Burning Chrome, 1982) - Kim Stanley Robinson : Venise engloutie (Venice drowned, 1981) - Stephen Baxter : Au PVSH (In the MSOB, 1996) - Connie Willis : Ado (extrait de Aux confins de l'étrange, Impossible Things, 1993) - Ian McDonald : Frooks (Frooks, 1995) - Bruce Sterling : Maneki Neko (Maneki Neko, 1998) - Dan Simmons : Le Styx coule à l'envers (The River Styx Runs Upstream, 1982) "La science-fiction française : 1950-2000" Quatrième de couverture : Coupable de ne pas porter les mêmes stigmates que les autres membres de la Tribu, le paria est exclu... Mais si c'était lui, le porteur d'avenir de ce monde dévasté ? Coupable ? Qui l'est, et pour quelle raison ? Voilà ce qu'un xénologue doit élucider, lorsqu'il découvre qu'une espèce extraterrestre s'est donnée la mort dans ce qui semble être un suicide collectif... De manière paradoxale, alors que l'un de ses pères fondateurs, Jules Verne, était français, la science-fiction s'épanouira d'abord chez les Anglo-Saxons. Et ce n'est qu'à l'orée de l'après-guerre que l'Hexagone s'ouvrira à ce courant littéraire, jusqu'à voir progressivement éclore en son sein une véritable école française. Jacques Sadoul fait revivre cette histoire éditoriale épique et troublée à travers un panorama d'œuvres de Gérard Klein à Pierre Bordage, qui signe en exclusivité pour cet ultime volume une nouvelle inédite. Les nouvelles : - Gérard Klein : Civilisation 2190 (extrait de Les Perles du temps, 1956) - Julia Verlanger : Le Mal du Dieu ( 1960) - Michel Delmuth : L'Empereur, le Servile et l'Enfer (1964) - Philippe Curval : Le Bruit meurtrier d'un marteau piqueur (1975) - Serge Brussolo : Funnyway (1978) - Joëlle Wintrebert : Hétéros et Thanatos (1982) - Michel Jeury : Machine donne ! (1988) - Jean-Claude Dunyach : La Station de l'Agnelle (1995) - Ayerdhal : Scintillements (1998) - Pierre Bordage : Tyho d'Ecce (2001) L'avis de F. Cette anthologie en 5 volumes, présentée par Jacques Sadoul (le directeur de la collection J’ai Lu SF), a l’ambition, à l’aide d’un choix forcément restreint de nouvelles, de retracer une histoire de la SF du XXème siècle, de Lovecraft à Ayerdhal en passant par Card, Howard, Bordage (qui a écrit une nouvelle inédite pour ce recueil), Gibson… Chaque volume commence par un bref descriptif de la période concernée puis enchaîne sur les nouvelles, chacune introduite par une courte biographie de son auteur. Les nouvelles ont été choisies pour représenter la période concernée, sans souci d’exhaustivité (impossible). On peut regretter le compréhensible monopole des auteurs anglo-saxons (et Stanislas Lem ? Valerio Evangelisti ? Andreas Eschbach ? …) malgré le 5è volume entièrement consacré à la SF française (et qui est à mon avis le meilleur des cinq). Il manque aussi quelques auteurs phares (Asimov !, Egan, les « B’s », Smith…). De plus, comme pour pratiquement toute anthologie, le niveau des nouvelles est variable, allant de l’excellent au correct (mais elles sont tout de même d’un bon niveau en moyenne). Au final, l’intérêt de cette anthologie est de donner un large aperçu de la SF, explorant aussi bien les genres que les époques. Elle permet ainsi de faire découvrir des auteurs aujourd’hui méconnus, et d’acquérir la "culture générale" indispensable à l’amateur de SF. Voilà donc une anthologie indispensable à tous ceux qui veulent mieux connaître la SF et son histoire. D’autant plus que le volume coûte 1 euro 50. Aux mêmes éditions (Librio), Barbara Sadoul présente une anthologie en 3 volumes : la dimension fantastique qui reprend le même principe. A quand une anthologie consacrée à la fantasy ? Remarque : il est impossible de noter une anthologie si variée que celle ci. Chaque lecteur adorera certaines nouvelles et pas d’autres. Devant l’éventail proposé (dans les 40 nouvelles en tout), chacun trouvera forcément son bonheur. Liens concernant Jacques Sadoul et son oeuvre : - http://perso.club-internet.fr/rernould/IMAGINAIRE/SadSF1.html Quelques mots sur l'anthologie une histoire de la science-fiction - en français - |
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